Vous vous souvenez surement de ces images macabres relayées par les chaines d’information : d’immeubles arrachés de leurs fondations, des quartiers entiers complètement inondés, des personnes noyées dans leurs propres maisons et des milliers de familles entières laissées à l’abandon pendant des jours sans aucune aide… Katrina s’était abattue sur la Nouvelle-Orléans, plongeant ainsi toute une ville et ses habitants dans l’un de plus grands chaos urbain du début du 21ème siècle. Vingt ans plus tard, celle qu’on surnomme affectueusement la « Big Easy » s’est complètement remise de ce désastre humanitaire, je vous propose de revenir sur les faits.
Une force de destruction sans précédant
A en croire Wikipédia, l’ouragan Katrina, de la saison cyclonique 2005 dans l’océan Atlantique nord, est l’un des ouragans les plus puissants de l’histoire des États-Unis et l’un des six ouragans les plus forts jamais enregistrés. Environ 1 836 personnes sont mortes, victimes de l’ouragan et des très fortes inondations, faisant de Katrina l’ouragan le plus meurtrier depuis Mitch en 1998. Les dégâts ont été estimés à plus de 108 milliards de dollars (2005), soit environ le quadruple de ceux causés par Andrew en 1992.
Cet ouragan est l’un des plus étendus (rayon de plus de 650 km dont 190 de vents de force cyclonique et 340 de tempête tropicale). Il a atteint les côtes à proximité de La Nouvelle-Orléans et de Biloxi le 29 août 2005 vers 11 h (heure locale) évitant partiellement la ville de La Nouvelle-Orléans en bifurquant au dernier moment vers l’est. Son œil a eu une largeur de 40 kilomètres et ses vents ont pu atteindre 280 km/h.
Dégât matérielle et perte en vie humaine… des chiffres difficiles à réaliser !
Plus de 1 800 personnes ont trouvé la mort le long de la côte du sud des États-Unis – dont la majorité à La Nouvelle-Orléans – et plus d’un million d’habitants ont été évacués quand l’ouragan de catégorie 5 (le plus haut de l’échelle) a frappé, le 29 août 2005. Le bilan financier dépasse les 150 milliards de dollars. L’effondrement de digues mal construites et peu entretenues, qui n’ont pas résisté à la pression de la tempête, a provoqué le plus de morts. Environ 80 % de La Nouvelle-Orléans fut inondé par l’eau qui monta à plus de six mètres de haut. Les failles dans la réponse des autorités avaient mis en évidence l’échec du pays à améliorer ses procédures d’urgence, malgré les milliards engloutis dans la sécurité intérieure après les attentats du 11 septembre 2001.
Tentative d’évacuation
Ce n’est que deux jours avant l’arrivée du cyclone, soit le 26 août 2005, et qu’après un coup de téléphone du président George W. Bush, que Kathleen Blanco ordonne l’évacuation volontaire des régions côtières du sud de la Louisiane en plein sur la trajectoire de l’ouragan. Elle n’organise cependant pas de plan d’évacuation et refuse de « fédéraliser » la Garde nationale de l’État de Louisiane ce qui équivalait à se dessaisir de son commandement. L’évacuation de la ville a été tentée en raison des risques de submersion d’une partie de celle-ci, bâtie sous le niveau de la mer. Au large, des vagues de 11 mètres ont pu être observées. Le 28 au soir, Katrina avait déjà fait neuf morts. Après son passage, plusieurs États des États-Unis se sont retrouvés sous les eaux. Katrina a ainsi amené la désolation sur La Nouvelle-Orléans et toute la Louisiane.